VMC d'appartement : obligations, risques et astuces

Quel type de VMC installer en appartement ?

Pour ventiler un appartement, il existe plusieurs solutions : VMC double flux, VMC simple flux ou extracteur d’air. La VMC est la solution la plus efficace.

VMC simple flux en appartement

Dans un appartement, la VMC simple flux permet de ventiler l’ensemble des pièces avec un seul extracteur. Il est relié à plusieurs bouches d’extraction au moyen de gaines. Ces bouches d’aération sont généralement situées dans les pièces humides : salle de bain, cuisine, toilettes, buanderie…

Dans les appartements situés dans des bâtiments BBC, ou par souci d’économies en règle générale, on installe souvent une VMC simple flux hygroréglable. Celle-ci ne s’active que lorsqu’elle détecte un pic d’humidité grâce à un capteur situé sur la bouche.

Il existe aussi des VMC reliées à un détecteur de présence qui ne s’activent que lorsqu’un quelqu’un se trouve dans la pièce à ventiler.

VMC autoréglable pour appartement

Une VMC autoréglable fonctionne avec un débit d’air constant : elle est en fonctionnement perpétuel. Elle offre une bonne qualité d’air intérieur en tout temps mais coûte plus cher à l’usage puisqu’elle fonctionne en permanence.

La VMC autoréglable convient plutôt pour des appartements anciens dont l’étanchéité est peu performante. C’est aussi le type de VMC le moins cher, donc adapté à des studios par exemple.

VMC double flux pour plus de performances

La VMC double flux permet de ne pas installer d’entrées d’air au-dessus des fenêtres comme c’est le cas avec la VMC simple flux.

Le moteur d’une VMC double flux est de plus équipé d’un échangeur thermique entre l’air froid entrant et l’air chaud sortant. Ce système permet donc d’aspirer l’air vicié de l’intérieur et de réchauffer l’air frais venant de l’extérieur. Résultat : des économies d’énergie à long terme en raison de déperditions de chaleur moindres.

Comment installer une VMC en appartement ?

En rénovation d’un appartement ancien, la VMC apporte un grand plus en terme de confort et d’efficacité énergétique.

Il est recommandé de passer par un installateur professionnel.

Le défi principal est de trouver une évacuation pour raccorder la gaine à l’extérieur. Ce peut être un conduit de cheminée inutilisé. Sinon, il faudra ajouter une ouverture dans la façade. L’accord du syndic est alors nécessaire puisqu’il s’agit d’une modification de l’aspect extérieur de la façade.

L’entretien d’une VMC dans un immeuble de logements est fortement recommandé mais pas pas obligatoire. Les entretiens obligatoires au sein d’une copropriété s’appliquent aux ascenseurs, au chauffage et la VMC gaz.

La puissance de VMC à choisir dépendra du volume à renouveler et des exigences en termes de qualité de l’air intérieur. En général, il est recommandé de choisir une VMC avec une puissance de 0,15 à 0,20 m3/h/m2 pour les espaces inférieurs à 100 m2. Pour des pièces plus grandes, la puissance requise peut être plus élevée, allant jusqu’à 0,30 m3/h/m2.

La VMC est-elle obligatoire dans un immeuble d’habitation ?

La VMC n’est pas obligatoire mais fortement conseillée.

La loi impose uniquement d’avoir un dispositif d’aération. Il peut donc s’agir d’un système de ventilation naturelle aussi basique que l’ouverture des fenêtres ou de simples grilles d’aération…

Cependant, les isolations thermiques des immeuble récent sont devenue très efficaces. Il devient donc compliqué de renouveler l’air intérieur sans mettre en place une VMC.

La VMC n’est donc pas obligatoire dans un logement mais vous devez respecter des normes quand vous l’installez. Ces normes sont recensées dans le référentiel DTU 68-3. Il stipule notamment que le modèle de VMC doit être adapté à la disposition, à la surface et à la localisation (montagne..) de votre habitation.

Que risque-t-on en cas d’habitation mal ventilée ?

Il est impératif que les habitations soient suffisamment ventilées.

Un air intérieur sain est essentiel pour préserver la santé des occupants.

Une bonne ventilation permet d’évacuer l’humidité, de réduire les polluants et de renouveler l’air ambiant.

Elle permet également de réduire les risques de développement de moisissures, salpêtre et champignons.

Le fait de ne pas ventiler une maison peut aussi entraîner des conséquences néfastes pour son habitation, en causant des dégâts à court et moyen terme. Une bonne aération est donc nécessaire pour maintenir le logement en bon état.

Il est conseillé de pratiquer une ventilation quotidienne, afin d’éviter que les matériaux ne soient envahis par une humidité trop importante et que celle-ci ne se transforme en condensation.

Une humidité trop importante peut engendrer :
des moisissures
des joints noircis
le décollement des revêtements muraux
l’apparition de salpêtre
apparition de champignons de type mérules…

En intérieur, les causes de pollution de l’air sont nombreuses :

la respiration des humains et animaux de compagnie qui dégage du CO2 et de l’humidité ;
les émanations de produits ménagers chimiques, qui contiennent des solvants ou des détergents ;
les peintures, vernis des meuble ou des revêtements intérieurs…

Un appartement mal isolé est plus difficile à chauffer

Si vous ressentez une sensation désagréable de froid alors que le thermostat est réglé à une température acceptable, il se peut que votre appartement soit trop humide. Un lieu de vie semble plus froid quand le taux d’humidité est supérieur à 60%.

Il faut aussi savoir qu’une atmosphère humide est plus difficile à chauffer. Un air peu renouvelé vous coûte donc plus cher à chauffer.

En aérant régulièrement votre intérieur, vous n’augmentez pas votre consommation d’énergie. En fait, le renouvellement de l’air intérieur permet de faire entrer l’air neuf qui est plus sec et donc plus aisé à chauffer.

Il est fortement conseillé d’aérer 2 à 3 fois par jour pendant 5 minutes. Ceci vous fera faire des économies d’énergie.

Une mauvaise ventilation serait responsable de 20 % des déperditions thermiques.

En terme de consommation électrique, la puissance maximale d’une VMC varie de 20 à 40 watts, selon le modèle choisi, ce qui représente environ 0,70 kW par jour en cas d’utilisation continue, soit environ 260 kWh par an donc à peine quelques centimes.

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